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The Man Who Would Not Die

(07/07/2008)

1. The Man Who Would Not Die
2. Blackmailer
3. Smile Back At Death
4. While You Were Gone
5. Samurai
6. A Crack In The System
7. Robot
8. At The End Of The Day
9. Waiting For My Life To Begin
10. Voices From The Past
11. The Truth Is One
12. Serpent Hearted Man

Line up :
- Blaze Bayley (chant)
- Nicolas Bermudez (guitare)
- Jay Walsh (guitare)
- David Bermudez (basse)
- Lawrence Paterson (batterie)

The Man Who Would Not Die… Serait-ce un titre aux paroles autobiographiques ? On est en droit de se poser la question à l’écoute de cet album tant Blaze donne le meilleur de lui-même dans les 12 morceaux qui composent ce 4ème album studio post-Maiden !

 

N’ayons pas peur des mots, cet album est enfin le digne successeur de l’excellent Silicon Messiah. Blaze a pris le temps de recharger ses batteries, de s’entourer d’un groupe lui permettant de donner toute l’étendue de son talent, et c’est chose faite.

 

L’entrée en matière, avec le titre portant le nom de l’album, donne le ton d’entrée de jeu : son énorme, compact et bougrement heavy, guitares en avant, une section rythmique qui assure un tempo d’enfer sur lequel Blaze pose sa voix et ses mélodies imparables, avant que les deux guitaristes nous délivrent des solos de toute beauté. Et quelle mélodie trouvée par Blaze !

 

Le tempo ne ralentit pas avec le second morceau BlackMailer qui est un pur joyau de heavy metal faisant la part belle aux harmonies à deux guitares et l’invitation à chanter de Blaze (« oooooo oooo Â» ) rappelant les années Maiden. Là, on se dit que Blaze a tout donné dans ces 2 fantastiques premiers morceaux… Et bien non, Smile Back At Death déboule avec sa mélodie de guitare entêtante et imparable qui, encore une fois fait mouche (une constante dans cet album, ce qui faisait cruellement défaut aux deux albums précédents), et débouche sur une partie musicale durant laquelle les guitaristes font preuve d’un sens de la mélodie indéniable.

 

While You Were Gone marque le 1er ralentissement (dans la 1ère partie du morceau) de tempo de la part des musiciens mais s’avère également être l’un des morceaux les plus réussis de l’album : après un départ de toute beauté calme où le chant plein d’émotion de Blaze répond à cette guitare splendide qui n’a jamais été aussi « parlante Â», le rythme s’accélère brusquement, les guitares s’entrechoquent, les solos fusent de toutes parts et le chant de Blaze nous prend à la gorge avant que la chanson ne se termine doucement, le calme après la tempête. Un pur joyau !

 

Blaze endosse ensuite l’habit de Samouraï et le bassiste celui de Steve Harris pour ce morceau digne du fameux groupe du East End, avec cette basse galopante, ces harmonies de « twin-guitares Â», ces « ooo ooo Â» de Blaze et ce break de basse.

 

A Crack In The System nous montre la part heavy de l’album, avec son côté lourd, cette guitare vicieuse rappelant les meilleurs moments de feu Criss Oliva à l’époque de Hall Of The Mountain King.

 

Arrivé au 7ème morceau de l’album, on se dit que ça y est, le niveau ne peut que baisser… Et bien non !! Blaze nous balance une nouvelle tempête avec Robot joué à 200 à l’heure mais toujours, et il faut le souligner, associé à une mélodie accrocheuse et imparable.

 

At The End Of The Day marque le repos du guerrier, mais la qualité de composition est toujours au rendez-vous et le dialogue voix / guitare toujours de toute beauté.

 

Le morceau suivant, Waiting For My Life To Begin, repart de plus belle sur un rythme rapide et nous sert d’apéritif pour le chef d’œuvre qui suit, Voices From The Past, et ses très belles mélodies vocales, ses changements de rythme.

 

Ce 4ème album de Blaze se termine comme il a commencé, c’est-à-dire par deux morceaux rapides et heavy en diable, démontrant le talent certain des nouvelles recrues de Blaze.

 

Vous l’aurez compris au travers de mes mots, Blaze vient de nous délivrer son meilleur album, arrivant à concilier puissance de feu, mélodies accrocheuses, sections musicales de toute beauté, un progrès indiscutable dans le travail de composition et un son sublimant les chansons.

 

The Man Who Would Not Die est la preuve par la musique que le heavy metal a toute sa place en 2008 et de bien beaux jours devant lui.

 

Chronique de Sébastien Bailly initialement parue sur MaidenFrance.fr et sur le site officiel de Blaze Bayley en juin 2008.

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